Justin Trudeau a enfin un rival de taille dans la course au leadership du Parti libéral le 14 avril prochain.
C'est notre premier astronaute canadien dans l'espace, Marc Garneau, qui a annoncé cette semaine qu'il affrontera Trudeau au leadership du Parti libéral.
Ça faisait deux mois qu'on attendait que Garneau se décide.
Garneau a le mérite d'avoir gagné ses élections dans la circonscription de Westmount/Ville-Marie aux dernières élections contrairement à la plupart de ses confrères libéraux du Québec.
Westmount comprenait l'Université McGill, et l'Université Concordia, deux château-forts du NPD l'année dernière.
Garneau, a 63 ans, est allé trois missions dans l'espace. Il a ensuite dirigé l'Agence spatiale canadienne de 2001 à 2005. On dit qu'il était un administrateur très compétent.
Mais Garneau est rejeté de beaucoup de ses paires qui le jalousent toujours et craignent qu'il prendrait leur place au conseil des ministres si jamais les libéraux regagnent le pouvoir.
Il a hérité la semaine dernière du poste de porte-parole libéral en matière de Ressources naturelles après la démission de David McGuinty qui avait oublié comment se la fermer.
Garneau se présente comme plus calme, plus prudent, et plus sûr de lui-même que son rival Trudeau.
Son plus grand défaut c'est qu'il est manque de charisme. Ce n'est pas un autre Trudeau. Garneau a des difficultés à emballer ses auditoires. On dit de lui qu'il roule à la même vitesse que Stephen Harper.
Garneau a été surnommé « l'étoile filante » du parti libéral. La plupart des étoiles filantes finissent en « étoiles tombantes. »
Son passé d'astronaute est la source de beaucoup d'amusement dans les médias.
Une caricature le montre au microphone dans son vaisseau spatial :
Par le hublot on peut apercevoir le visage souriant de Justin Trudeau
« Houston, we have a problem! » dit Garneau.