Pauline Marois a fait enlever le drapeau canadien pour l'assermentation de son conseil des ministres cette semaine.
Au Canada anglais l'absence soudaine de l'unifolié dans le salon rouge à Québec a provoqué un tollé de protestations partout au Canada anglais - sur les lignes ouvertes, dans les éditoriaux, les chroniques, les lettres à la rédaction, les blogues, les médias sociaux, Twitter, Facebook, nommez les - ça ne finissait plus.
Ça nous rappelait les anciennes « guerre de drapeaux » d'autrefois entre Québec et Ottawa.
Les plaintes sont même venues des gens qui habitent des provinces où il n'y a pas même de drapeau canadien dans leurs assemblées législatives.
C'était pour bien des Canadien dans le reste du Canada, comme si le PQ, à peine installé au pouvoir, avait agi trop vite, et qu'il voyait déjà le Québec comme un pays souverain.
Un frisson a passé à travers le Canada, d'un bout à l'autre.
Pourtant la chicane protocolaire était commencé avant que Marois viennent au pouvoir.
Plus tôt cette année, Stephen Harper et ses conservateurs, anxieux d'angliciser et de « monarchiser » le Canada, avait remplacé les riches tableaux d'Alfred Pellan à l'entrée du ministère des Affaires étrangères par une immense photographie de la Reine Élizabeth, un geste peu apprécié au Canada français.
« Too bad, Frenchies. »
En suite Harper a changé le nom de l'ancien hôtel de Ville d'Ottawa, qu'il a renommé « Édifice John-Diefenbaker. » Pour honorer un bon vieux conservateur, qui n'était pas exactement un grand héros au Canada français.
Harper s'en est pris la semaine dernière à la Promenade de l'Outaouais, une belle route qui longe paisiblement la Grande Rivière des Outaouais à travers la capitale canadienne.
Harper a changé ça à « Sir-John-A.-Macdonald Parkway » en honneur du premier de nos premiers ministres canadiens, qui s'adonnait à être un bon conservateur en sus.
Pouvez me répéter ce que vous dites au sujet du drapeau feuille d'érable disparu au salon rouge à Québec?