On ne les voit pas encore en Europe ou aux États-Unis. Pourtant, les exportations de véhicules chinois ont bondi de 77 % sur neuf mois à 384.300 unités, dont la moitié de voitures particulières (+ 118 %), selon l'association des constructeurs chinois CAAM. Elles pourraient dépasser le demi-million sur l'ensemble de 2010. Principal exportateur : Chery, qui a écoulé à l'étranger 67.900 unités sur neuf mois. « Nous visons les 100.000 cette année », a récemment confié à « La Tribune » Jin Yibo, assistant du président de Chery, au siège de la firme à Wuhu. Son 4x4 compact Chery Tiggo, une copie du Toyota Rav 4 de précédente génération, est d'ailleurs le modèle chinois le plus populaire hors des frontières. En Chine, son prix de vente s'inscrit à 9.500 euros, trois fois moins que celui de son homologue nippon, mais la fiabilité et la niveau de sécurité des deux modèles n'ont rien de commun non plus...
Pour percer, Chery ne se contente pas toutefois de produits maison. Il assure développer des voitures diesels, une motorisation quasi-proscrite en Chine mais prisée en Europe de l'est par exemple. Les marques chinoises mènent leur offensive dans les pays émergents, peu regardants sur la qualité ou l'évolution technologique des modèles, mais sensibles à une esthétique flatteuse et aux prix de vente, comme le Sud-est asiatique, l'Asie centrale, le Proche-Orient, l'ex-URSS, l'Amérique latine. Une stratégie similaire à celle menée par les Coréens voilà ving ans.
Marchés de « rodage »
Les constructeurs multiplient d'ailleurs les usines d'assemblage hors de leurs frontières. « Nous disposons déjà de douze sites hors de Chine », se félicite Chery, qui a récemment signé un accord avec l'Etat brésilien de Sao Paulo pour un site qui fabriquera dès 2013 des petits modèles à une cadence annuelle de 50.000 unités, puis de 150.000 à moyen terme. Il s'agit d'un rodage avant d'attaquer les marchés « nobles » d'Europe occidentale et d'Amérique du nord. Pourtant, Chery négocie déjà avec la région espagnole de Catalogne pour y installer une usine qui commencerait à produire vers 2015. Geely vient pour sa part de commencer à fabriquer en Ukraine, où il est déjà la deuxième marque sur le marché. Great Wall va démarrer la production à Rostov, en Russie, avant la fin de l'année. Il table sur 50.000 véhicules par an. Les ventes à l'étranger des firmes chinoises ne représentent que 2,5% de leur production. Mais elles pourraient rapidement atteindre les 10 %, selon les analystes.
Source : AFP
GM prédit des profits de 13 milliards par année !
GM est très optimiste quant à ses futurs succès, à l'occasion de son retour en bourse, prévu pour le 18 novembre prochain. Certains de ses dirigeants affirment même que des profits de 13 milliards par année sont en vue.
Pour mousser l'achat de ses actions, l'ancien Numéro un de l'automobile met en scène quelques-uns de ses dirigeants dans des vidéos corporatives. Dans celles-ci, on explique qu'après la faillite, la nouvelle compagnie est plus souple, possède moins de dettes, a un coût de la main-d'oeuvre plus raisonnable et une stratégie efficace axée sur les profits même lors de difficultés économiques.
Rappelons qu'officiellement, le constructeur n'a pas fait faillite au Canada, aidé généreusement en cela par les gouvernements. Chris Liddel, le directeur financier de GM, a expliqué à The Detroit News que des profits de 13 milliards sont possibles si l'industrie automobile retourne à son niveau de vente moyen et à une marge de profit de 7 ou 8%.
L'an dernier, les ventes de véhicules ont chuté à 10,4 millions aux États-Unis, en considérable retrait par rapport au record de 17 millions obtenu durant la décennie précédente. Cette année, les pronostics font état d'environ 11,5 millions de ventes prévues. Environ les deux tiers des véhicules vendus par GM le sont à l'extérieur des États-Unis, les pays du BRIC (Brésil, Inde, Chine et Russie) menant le bal.
Le prix de l'action devrait osciller entre 26 et 29 dollars, et être déterminé le 17 novembre, la veille du retour en bourse du fabricant.
Source : Associated Press
BMW loue des voitures à l’heure
Ce nouveau service vient d'être lancé au BMW Welt de Munich, la vitrine de prestige de la marque.
BMW "sue demande" est un nouveau service de location à l’heure, permettant par exemple de commander une berline Série 5 pour une réunion ou une Z4 pour le week-end. On peut réserver les véhicules sur place de la marque, ainsi que sur Internet (http://www.bmw-welt.de/bmw-on-demand), ou au téléphone (le 089/3184-3430).
Le prix de location à l’heure dépend du modèle et de l’heure de la journée. Il en coûte par exemple 16 € de l’heure pour une Série 1 ou encore 23 € pour une Série 5. La location est possible entre 9 h et 18 h, pour un maximum de deux heures. Toutes les polices d’assurance nécessaires, le nettoyage et le service sont inclus dans la prestation. Seule contrainte : payer le carburant utilisé par carte de crédit et ramener l’auto au BMW Welt. En cas de succès, l’opération pourrait être étendue à d’autres sites sur Munich.
Une offre idéal pour le véhicule électrique
Plus globalement ce service pourrait très bien inspirer les futures offres autour des véhicules électriques. La location à très courte durée permettrait en effet à quiconque de découvrir ce qui n'est autre qu'une nouvelle ère de l'automobile sans prendre un quelconque risque financier.
D'autre part la volonté des gouvernements de promouvoir les transports en communs dans les grandes villes en y ajoutant cette possibilité de location courte durée lors de trajets extras-urbain montre aussi un certain potentiel.
Il faut toutefois relativiser, ce type de service existe déjà depuis un moment sur des gammes plus modestes de véhicules et il reste encore beaucoup à faire pour convaincre.
Toujours est-il que dans le cas présent de BMW, louer un X6 xDrive40d pour 28 euros de l'heure ou un cabriolet Z4 sDrive23i pour 20 euros de l'heure est plus que tentant!
Source : BMW
Nissan rappelle deux millions de véhicules!
Le constructeur japonais effectue le troisième plus important rappel de son histoire, cette fois pour un problème de moteur. Dans la course aux diminutions de coût, un relais d'allumage défectueux serait cette fois le coûteux coupable.
Les rappels d'importance se succèdent, de ce temps-ci. Pour Nissan, c'est une bonne partie de sa gamme, assemblée de 2003 à 2006, qui rentrera au bercail. Ceux-ci vont des petits Cube et Micra aux imposants Titan et Infiniti QX. Ces véhicules ont été produits au Japon, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Chine et à Taiwan.
Dans ce cas, tant aux États-Unis qu'au Canada, les propriétaires de Nissan sont concernés. En moins de 30 minutes, on remplacera sans frais ce relais d'allumage, qui arrête parfois le moteur de fonctionner. Le constructeur souligne qu'il n'y a eu aucune perte de vie à cause de ce problème.
Source: Associated Press
Plus de Diesel chez Audi
Tout comme en Europe les consommateurs de véhicules de luxe américains apprécient de plus en plus les avantages qu’offrent les motorisations diesel. Aujourd’hui, le fait de rouler avec une telle motorisation ne fait pas perdre de prestige à la marque, bien au contraire. Il s’agit plutôt d’un choix raisonnable qui permet de concilier économie de carburant, faibles émissions et beaucoup de couple.
Devant la hausse de la popularité du diesel en Amérique, Audi vient tout juste d’annoncer que la marque fera une offre offensive d’ici à 2015 en réponse à la demande. L’offre actuelle d’Audi en Amérique du Nord se limite à l’utilitaire sport Q7 TDI (V6 de 3.0 litres de 225 chevaux) et à la petite A3 TDI (quatre cylindres 2.0litres TSFI de 200 chevaux). L’entreprise prévoit donc introduire une ou des variantes à moteur diesel sur l’ensemble de ses voitures avec un volume de vente important ou significatif. Ainsi, les A4, A6, A8 et Q5 seront proposés avec un diesel d’ici les cinq prochaines années. Actuellement, 50 % des ventes de la A3 sont avec un moteur diesel alors que pour le Q7, c’est près de 40 % des ventes.
L’ajout des motorisations diesel permettra entre autres à Audi d’atteindre plus facilement les normes américaines CAFE concernant les émissions atmosphériques. Audi considère que les moteurs diesel dans sa gamme représenteront 20 % des ventes d’ici à 2015, alors qu’en ce moment ce n’est que 5,5 %.
Source : Audi AG